Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a pris la décision d’élever à son maximum le niveau de risque épizootique vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Les mesures de prévention sont renforcées pour protéger les élevages avicoles.
La poursuite forte dynamique d’infection au virus IAHP enregistrée en Europe, alors qu’une première contamination d’un élevage avait été décelée il y a quelques jours en France [1], conduit aujourd’hui les pouvoirs publics à placer l’ensemble du territoire en niveau de risque élevé vis-à-vis de l’IAHP.
Cette décision permet d’assurer une meilleure protection des élevages face à la menace représentée par la forte circulation du virus dans la faune sauvage migratrice.
Ce passage en risque « élevé » renforce l’arsenal de protection des élevages avicoles et généralise les mesures de prévention suivantes pour limiter au maximum les contacts entre les oiseaux sauvages et les oiseaux domestiques :
- claustration ou protection par des filets dans les établissements détenant moins de 50 volailles ou oiseaux captifs ;
- mise à l’abri et protection de l’alimentation et de l’abreuvement des oiseaux dans les établissements détenant plus de 50 volailles, avec des adaptations possibles ;
- interdiction, sauf dérogation, des rassemblements de volailles et oiseaux captifs ;
- restrictions du transport et de l’emploi d’appelants pour la chasse au gibier d’eau;
- interdiction de lâcher de gibier à plumes de la famille des anatidés ;
Il y est rappelé que tout détenteur d’oiseaux dont la détention est pour l’usage personnel, à l’exception de ceux dont les oiseaux sont détenus en permanence à l’intérieur de locaux à usage de domicile, est tenu d’en faire la déclaration auprès du maire du lieu de détention des oiseaux.
Pour plus d’information
Ces mesures de prévention viennent en complément de la campagne de vaccination obligatoire. La surveillance, la biosécurité et la vaccination sont des piliers complémentaires de la prévention de l’IAHP.